Au
Québec, les milieux humides occupent plus ou moins 17 millions d’hectares ou
170 000 km², soit environ 10 % de l’ensemble du territoire québécois. Qu’il
s’agisse d’étangs, de marais, de marécages ou de tourbières, les milieux
humides représentent les mailles essentielles de la trame des milieux
naturels du territoire québécois. Ces écosystèmes constituent l’ensemble des
sites saturés d’eau ou inondés pendant une période suffisamment longue pour
influencer la nature du sol ou la composition de la végétation.
Il est mondialement admis aujourd’hui que les milieux humides, perçus comme des terres inutilisables par le passé, jouent un rôle crucial dans le maintien de la vie sur terre au même titre que les terres agricoles et les forêts. Les biens et services écologiques qu’ils procurent à la société représentent indéniablement un moteur pour l’économie locale, régionale, nationale et mondiale. Il est donc primordial de conserver ces milieux, particulièrement dans les régions où le développement urbain a contribué à leur dégradation ou à leur disparition.
L’encadrement légal touchant les milieux humides s’appuie sur plusieurs lois et règlements, notamment la Loi sur la conservation des milieux humides et hydriques. Pour plus de détails, visitez la page Lois et règlements de notre site Web et la page Analyse environnementale des projets en milieux humides et hydriques.
Liens d'intérêts
Ce guide terrain de nature technique permet aux différents intervenants de procéder à l’identification et à la délimitation des milieux humides.
Cette fiche technique a pour principal objectif d’expliquer la manière d’identifier et de délimiter les lacs et les cours d’eau, ainsi que les rives et les plaines inondables.