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Rapport sur l'état des ressources en eau et des écosystèmes aquatiques du Québec 2025

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Le Rapport sur l'état des ressources en eau et des écosystèmes aquatiques (PDF, 62 Mo)Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre., publié tous les cinq ans, constitue une base de connaissances sur les conditions actuelles des ressources en eau et des écosystèmes aquatiques. Il permet également de suivre leur évolution au fil du temps. À partir des données recueillies par plusieurs programmes de suivi gouvernementaux, le rapport identifie les principaux enjeux liés à l’eau, tout en valorisant l’expertise du gouvernement du Québec.

Le Rapport sur l’eau 2025 présente les informations disponibles sur la qualité de l’eau, la biodiversité et les écosystèmes, ainsi que sur la quantité d’eau. Il s’appuie sur 24 indicateurs pour dresser un portrait détaillé de l’état des ressources en eau et des écosystèmes aquatiques. Chaque indicateur est présenté à l’aide d’une fiche qui décrit son état, sa tendance, les pressions qu’elle subit et les effets possibles des changements climatiques.

En soulignant les principaux enjeux liés à l’eau, le rapport contribue à définir les priorités en matière de gestion de l’eau au Québec. Il favorise également une prise de décision éclairée pour tous les acteurs dans le domaine.

Pour compléter ce portrait, l’Atlas de l’eauCet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. propose une carte interactive qui permet de consulter de façon simultanée les différentes connaissances sur l’eau. Il est mis à jour périodiquement pour permettre l’ajout de nouvelles informations et thématiques et pour actualiser les connaissances disponibles, qui sont en constante évolution.

 

Faits saillants

  • 25 % des indicateurs des ressources en eau et des écosystèmes aquatiques affichent un état bon ou intermédiaire-bon, alors que 38 % des indicateurs présentent un état mauvais ou intermédiaire-mauvais.
  • Parmi les tendances observées, 18 % des indicateurs présentent une tendance à l’amélioration, alors que 27 % des indicateurs présentent une tendance à la détérioration.
  • La population du bar rayé du fleuve Saint-Laurent est en bon état. Les efforts de réintroduction et de conservation ont permis de reconstituer une population autosuffisante sur les plans de la répartition des individus, de l’abondance des jeunes de l’année et de la structure de la population.
  • Le risque que posent les pesticides pour les organismes aquatiques dans le lac Saint-Pierre a diminué comparativement à 2015. L’indicateur présente une tendance à l’amélioration, notamment grâce aux nouvelles exigences réglementaires et au travail des acteurs du milieu agricole.
  • La qualité de l’eau des cours d’eau en milieu agricole demeure préoccupante. Les trois indicateurs qui présentent un état mauvais sont liés à ces milieux et cet état se maintient. Les pressions agricoles proviennent principalement des grandes cultures intensives, comme le maïs et le soya, pour lesquelles l’utilisation d’engrais (déjections animales, engrais minéraux et biosolides) et de pesticides est importante.
  • Cinq des sept indicateurs directement liés au fleuve Saint-Laurent montrent une tendance à la détérioration. Le fleuve subit de nombreuses pressions, dont l’afflux de contaminants provenant de diverses sources et les activités humaines comme la navigation et la pêche.
  • Près de la moitié des espèces d’amphibiens et de reptiles dépendantes des milieux humides et hydriques sont en situation précaire au Québec. Plusieurs espèces de moules d’eau douce indigènes ainsi que de poissons d’eau douce et migrateurs sont aussi en situation précaire. Cela s’explique principalement par la destruction, la dégradation et la fragmentation des habitats de ces espèces.
  • L’introduction d’espèces exotiques envahissantes aquatiques animales demeure un enjeu au Québec. Au cours des dernières années, certaines espèces introduites et établies dans les Grands Lacs ont continué de se propager par l’intermédiaire du fleuve Saint-Laurent alors que d’autres, déjà établies au Québec, ont progressé sur le territoire.
  • Bien qu’à ce jour la situation ne soit pas généralisée en ce qui concerne la quantité d’eau au Québec, des problèmes sporadiques d’approvisionnement ont été rapportés. Cela se produit surtout lors d’étés secs et dans les régions qui connaissent une croissance démographique et qui sont en développement dans le sud du Québec. Avec les changements climatiques, les périodes de faible disponibilité de l’eau augmenteront en fréquence et en sévérité dans le Québec méridional.

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