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Bassin versant de la rivière Chaudière (1997)Modifier nos pratiques agricoles... la priorité (suite)IntroductionLa qualité de l'écosystème du fleuve Saint-Laurent préoccupe les Québécois depuis plusieurs années. En avril 1994, pour faire suite au premier Plan d'action Saint-Laurent 1990-1994, les gouvernements du Canada et du Québec convenaient d'un nouveau plan de conservation et de protection du fleuve, le plan Saint-Laurent Vision 2000, 1994-1998. Le volet Assainissement agricole de cette entente fédérale-provinciale visait à prévenir et à réduire les effets de la pollution agricole sur quatre rivières qui se jettent dans le Saint-Laurent: Boyer, Chaudière, L'Assomption et Yamaska. Le présent document brosse un portrait des activités humaines exercées dans le bassin de la rivière Chaudière et des perturbations environnementales qu'elles provoquent sur la qualité des eaux de surface et souterraines. Située sur la rive sud du Saint-Laurent, la rivière Chaudière prend sa source près des États-Unis, à l'embouchure du lac Mégantic, et se jette dans le fleuve à la hauteur de la municipalité de Saint-Romuald, sur la rive sud de Québec. Son bassin versant, qui couvre une superficie totale de 6680 km2, est divisé en cinq sous-bassins principaux: Chaudière, du Loup, Beaurivage, Saint-Victor et Famine.
Près de 150 000 personnes vivent à l'intérieur des limites du bassin de la rivière Chaudière. Caractérisée par un relief assez plat, la portion plus au nord est fortement agricole. La partie méridionale, quant à elle, présente un paysage escarpé plus forestier où se concentrent les principales zones de villégiature. En bordure des lacs, notamment dans le secteur du lac Mégantic, ainsi qu'en amont de Saint-Georges sur la rivière Chaudière, on compte de nombreuses zones de baignade. Un peu partout dans le bassin, le canotage et la pêche sportive attirent plusieurs adeptes. |
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