Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs
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Réserve écologique de Couchepaganiche 

Située au sud-est du lac Saint-Jean, à quelque 6 kilomètres au sud de la ville de Métabetchouan, la réserve écologique de Couchepaganiche occupe une superficie de 37,99 hectares. Elle fait partie des municipalités de Métabetchouan et de Lac-à-la-Croix, incluses dans la municipalité régionale de comté de Lac-Saint-Jean-Est.

La réserve écologique de Couchepaganiche assure la protection d'une érablière sucrière à bouleau jaune, typique de la région du Lac-Saint-Jean, et d'une érablière sucrière à chêne rouge qui, elle, est rare dans la région. Situé en marge des basses-terres du lac Saint-Jean, le site fait partie des contreforts des Laurentides. Il représente une butte dont le versant nord, avec un dénivelé de près de 100 mètres et une pente de près de 30 %, donne sur la plaine. L'altitude de la plaine est de 257 mètres. Le substrat rocheux est composé de granites et de pegmatites sur lesquels la dernière glaciation a laissé un dépôt de tills dont l'épaisseur dépend de la position sur la pente. Les sols qui s'y sont développés sont surtout des podzols humo-ferriques, souvent lithiques.

La réserve écologique de Couchepaganiche

Une rareté régionale : la réserve écologique
 de Couchepaganiche

Les groupements végétaux importants de la réserve écologique sont principalement ceux où dominent le peuplier faux-tremble et le bouleau blanc. Ces groupements de transition sont le reflet d'un paysage profondément marqué par les feux et les coupes forestières.

L'intérêt de la réserve écologique Couchepaganiche porte toutefois sur l'érablière sucrière à bouleau jaune et l'érablière sucrière à chêne rouge, groupements devenus peu fréquents dans la région. Il semblerait que leur présence actuelle soit fortement liée aux feux également. Sans ce facteur, dont la récurrence joue un rôle prépondérant, les peuplements évolueraient graduellement vers l'érablière rouge et la sapinière baumière, comme le suggère la présence importante de ces espèces au niveau du parterre forestier.

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