Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs
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Statistiques annuelles régionales sur l’indice de la qualité de l’air pour l’année 2005

En 2005, deux nouvelles régions météorologiques, à savoir Rivière-du-Loup et Témiscouata, ont été ajoutées à la liste des régions pour lesquelles l’IQA était calculé. Le nombre de régions a ainsi été porté à 20, l’île de Montréal étant subdivisée en 4 sous-régions.

Le pourcentage de jours où l’IQA a été qualifié de « bon » ou d’« acceptable » a varié entre 82,5 % à Montréal (environ 300 jours) et 98,2 % dans les régions du Saguenay et du Lac-Saint-Jean (332 jours sur les 338 où des données sur l’IQA étaient disponibles).

Seules les régions de la Vallée-du-Richelieu, de la Rive-Sud de Montréal et de l’île de Montréal ont connu un pourcentage de jours de « mauvaise* » qualité de l’air supérieur à 10 %, soit respectivement 12,6 % (45 jours sur 358), 13,2 % (48 jours sur 365) et 17,5 % (64 jours sur 365).
 
Sauf pour les régions de la Vallée-du-Richelieu et de Montréal, où les pourcentages de jours durant lesquels la qualité de l’air était « mauvaise » étaient similaires à l’année précédente, la qualité de l’air a été en général plus souvent « mauvaise » en 2005 qu’en 2004. Cette situation s’explique en partie par un épisode hivernal de « mauvaise qualité de l’air » dans le sud du Québec qui s’est prolongé exceptionnellement durant 8 à 10 jours; seules les régions du Saguenay et du Lac-Saint-Jean ont été épargnées.

Sur l’île de Montréal, le pourcentage des heures où la qualité de l’air a été « mauvaise » était de 6,1 % (538 heures sur 8759 heures valides). Pour la même raison que celle mentionnée plus haut, cela représente 189 heures de plus qu’en 2004.

Comme en 2004, d’un point de vue territorial, plus les régions concernées sont éloignées de Montréal, plus la qualité de l’air s’améliore, peu importe dans quelle direction ces régions se trouvent.

* Survient lorsqu’au moins une concentration de particules fines plus grande que 35 µg/m3 (sur une période de trois heures) ou au moins une concentration d'ozone horaire plus grande que 82 ppb est mesurée à au moins une station de la région.


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