Smog
Caractéristiques du smog
Un épisode de smog peut survenir à tout moment de l’année (figure 1).
L’hiver et l’été sont les saisons les plus propices à sa formation.
Toutefois, c’est en hiver que le plus grand nombre de jours de mauvaise
qualité de l’air est observé, en raison du temps froid qui accentue nos
besoins énergétiques (chauffage et transport). De plus, d’une année à
l’autre, d’importantes variations peuvent survenir en raison des facteurs
météorologiques et de certains événements, tels que des incendies de forêt.
Figure 1. Variation mensuelle du nombre de jours total de
mauvaise qualité de l’air, de 2014 à 2016

Note : basé sur l'occurrence
quotidienne d'au moins une concentration horaire d'ozone ou de particules
fines (moyenne sur trois heures) respectivement
supérieure à 82 ppb et 35 µg/m3,
à au moins une station du réseau.
Les particules fines (PM2,5)
s’imposent comme le facteur prépondérant des jours de mauvaise qualité de
l’air à longueur d’année (figure 2). Les fortes
concentrations d’ozone sont occasionnelles et surviennent presque uniquement
au printemps et en été.
Figure 2. Proportions mensuelles du nombre de jours de
mauvaise qualité de l'air associée aux particules fines et à l'ozone entre
1998 et 2015

Note : basé sur l'occurrence quotidienne d'au moins une
concentration horaire d'ozone ou de particules fines (moyenne sur trois
heures) respectivement
plus grande que 82 ppb et 35 µg/m3,
à au moins une station du réseau.
Les particules fines (PM2,5) sont,
de loin, la composante du smog responsable du plus grand nombre de jours de
mauvaise qualité de l’air, et ce, depuis la mise en service des premiers
appareils de mesure en continu en 1998 (figure 3). Il est à noter que la
hausse perceptible depuis 2010 est attribuable au changement des analyseurs
de PM2,5 par une nouvelle génération
permettant la mesure de la fraction semi-volatile des particules fines.
Figure 3. Variation annuelle du nombre de jours total de
mauvaise qualité de l'air associée aux particules fines entre 1998 et 2016

Note : basé sur l'occurrence quotidienne d'au moins une
concentration horaire de particules fines (moyenne sur trois heures) plus
grande que 35 µg/m3,
à au moins une station du réseau.
Bien que l’ozone joue toujours un rôle important dans la qualité de
l’air, le nombre de jours de mauvaise qualité de l’air auquel il est associé
a nettement diminué depuis 1975 (figure 4).
Figure 4. Variation annuelle du nombre de jours total de mauvaise qualité de l'air associée à l'ozone entre 1975 et 2016

Note : basé sur l'occurrence quotidienne d'au moins une concentration horaire d'ozone plus grande que 82 ppb, à au moins une station du réseau.

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