![]() |
![]() |
![]() |
|
|
|
|
Les changements climatiquesLes changements climatiques affectent la terre de façon de plus en plus perceptible. Depuis environ un siècle, le climat s’est modifié et les températures se sont élevées. La majorité des membres de la communauté scientifique s’accordent à dire que la majeure partie du réchauffement observé au cours de la seconde moitié du XXe siècle serait imputable aux activités humaines. Nos habitudes de consommation seraient donc parmi les responsables de ces changements. Certains gaz présents naturellement dans l’atmosphère terrestre contribuent à retenir la chaleur près de la surface de la Terre. Ils sont appelés « gaz à effet de serre » (GES) et formés essentiellement de vapeur d'eau, de dioxyde de carbone (CO2 ou gaz carbonique), de méthane (CH4), de protoxyde d'azote (N2O) et d'ozone (O3). Sans ces gaz, la température moyenne sur Terre serait de -18 °C, et la vie telle que nous la connaissons deviendrait impossible. Les gaz à effet de serre retiennent dans les basses couches de l'atmosphère une partie du rayonnement infrarouge émis vers l'espace par la surface de la Terre, réchauffée par le Soleil. Appelé « effet de serre », ce processus naturel a permis le développement et le maintien de la vie sur Terre. Depuis environ deux siècles, les concentrations atmosphériques de certains gaz se sont toutefois mises à augmenter, alors qu'elles étaient plutôt stables auparavant. Depuis le début de la révolution industrielle, vers 1750, l'effet de serre s'est amplifié par le rejet de quantités importantes de GES dans l'atmosphère. L’utilisation massive de combustibles fossiles comme le pétrole, le charbon ou le gaz naturel, la déforestation, certains procédés industriels et pratiques agricoles ainsi que l'enfouissement des déchets ont notamment joué un rôle majeur dans l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Au Québec, l’augmentation des GES pourrait se traduire, d’ici 2050, par une hausse des températures pouvant atteindre 5 oC au sud et 9 oC au nord, principalement en hiver. Les précipitations changeront également. Sous nos latitudes, on pourrait s’attendre à une augmentation des précipitations; des pluies diluviennes pourraient notamment être à l’origine d’inondations et de problèmes d’érosion. Certains de ces changements risquent d’entraîner des conséquences néfastes pour les populations, les écosystèmes et l’économie ainsi que des coûts importants pour d’y adapter. Sans parler du défi qu’ils poseront pour la santé humaine. Dès 1992, le gouvernement du Québec s’est engagé dans la lutte aux changements climatiques en adhérant à l’objectif et aux principes de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, dite Convention de Rio. En 1995, le Québec lançait son premier Plan d’action sur la mise en œuvre de la Convention-cadre sur les changements climatiques. Ce plan d’action visait principalement la stabilisation des émissions de GES au Québec par l’adoption de mesures volontaires. En 2000, un deuxième plan d’action est amorcé, le Plan d’action québécois 2000-2002 sur les changements climatiques. Proposé par le Comité interministériel sur les changements climatiques (CICC), qui regroupe 14 ministères et organismes gouvernementaux, ce plan d’action vise l’amélioration de la performance du Québec en termes de réduction des émissions de GES et la mise en place de changements structuraux au sein de la société québécoise afin de contrer la hausse prévisible de gaz à effet de serre. En plus des diverses mesures recommandées dans ce plan d’action, cette section contient de l’information sur l’état d’avancement de la mise en œuvre de ces mesures. Elle présente également l’inventaire québécois des gaz à effet de serre ainsi que le Protocole de Kyoto. |
|