Stratégie québécoise sur les aires protégées :
Le ministre Mulcair annonce un soutien financier de 13 447 $ pour la protection d’un secteur du mont Saint-Hilaire

Québec, le 30 juin 2005 – Le ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs et leader adjoint du gouvernement, M. Thomas J. Mulcair, et le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport et ministre responsable de la région de la Montérégie, M. Jean-Marc Fournier, annoncent l’octroi d’une aide financière totalisant 13 447 $ à l’organisme Conservation de la Nature - Québec pour la protection d’un secteur du mont Saint-Hilaire. La propriété visée par le présent projet de conservation couvre quelque 5,5 hectares sur le flanc nord-ouest du mont Saint-Hilaire au sein du territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal.

« Cette initiative contribuera à protéger l’environnement immédiat de l’un des rares sites de nidification du faucon pèlerin en Montérégie, une espèce désignée comme vulnérable au Québec », a précisé le ministre Mulcair.

Au moins les trois-quarts du site est d’ailleurs colonisé par une végétation très clairsemée caractéristique de celle que l’on retrouve sur les parois rocheuses abruptes. De jeunes peuplements feuillus occupent la portion inférieure de la propriété.

« Cette acquisition constitue une autre étape en vue d’assurer la sauvegarde à perpétuité des remarquables écosystèmes de cette montérégienne», a indiqué le ministre Fournier.

« Ce partenariat exceptionnel avec le gouvernement du Québec, la Ville de Mont-Saint-Hilaire et le Centre de la nature du mont Saint-Hilaire permet d’accélérer la conservation de notre patrimoine naturel en milieu privé dans les régions les plus peuplées du Québec », a pour sa part souligné Me Pierre Renaud, vice-président régional de Conservation de la Nature.

Ce projet s’inscrit dans l’entente de partenariat financier de 10 millions de dollars, convenue le 24 janvier 2002, entre Conservation de la Nature - Québec et le gouvernement du Québec dans le cadre du Programme national pour le développement d’un réseau privé d’aires protégées. L’aide financière accordée servira à défrayer un minimum de 50 % des coûts admissibles associés à l’acquisition, à des fins d’aires protégées, des terrains ciblés par cette initiative.

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