Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs
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Articles portant sur les matières résiduelles

Voici une série d'articles portant sur les matières résiduelles fertilisantes (MRF). Ces articles ont été publiés dans diverses revues spécialisées.


  • Caractérisation des boues d'épuration municipales

    • Partie I : Paramètres agronomiques - Extrait - Texte complet (format PDF, 773 ko)

    Le Québec compte plus de 700 stations d’épuration des eaux usées municipales générant environ 900 000 tonnes humides de boues annuellement. La majorité de ces boues municipales, appelées aussi biosolides municipaux, proviennent de deux types de stations d’épuration, soit les stations mécanisées et celles de type étangs. Les stations mécanisées, retrouvées généralement dans les grandes villes, sont compactes et produisent des boues déshydratées devant être continuellement évacuées (MENV, 2001). La plupart des stations mécanisées du Québec utilisent le procédé de traitement biologique par boues activées. En effet, on dénombre 49 stations de ce type au Québec. Suivent dans l’ordre les stations utilisant des disques biologiques (22 stations) et les stations physico-chimiques (13 stations) (MAMR, 2006). Ces 84 stations mécanisées produisent la majorité des biosolides municipaux générés au Québec (MENV, 2001).

    Paru dans Vecteur Environnement - Septembre 2007

     

    • Partie II : Éléments traces métalliques - Extrait - Texte complet (format PDF, 320 ko)

    Les ÉTM sont des éléments métalliques ou des métalloïdes dont la concentration n’excède pas 1000 mg/kg dans un échantillon ou un milieu donné (Basta et al., 2005). Certains ÉTM sont des oligo-éléments essentiels ou bénéfiques aux êtres vivants, tels le cuivre et le zinc. D’autres, comme le cadmium, le mercure et le plomb, sont des contaminants stricts, puisqu’ils n’ont pas d’utilité connue pour les êtres vivants (Tremel-Schaub et Feix, 2005).

    Paru dans Vecteur Environnement - Novembre 2007

  • Contrôle de qualité indépendant des matières résiduelles fertilisantes par le MENV – Partie 2 : pathogènes et paramètres agronomiques - Extrait - Texte complet

Un contrôle de qualité indépendant réalisé par le ministère de l’Environnement du Québec (MENV) montre que toutes les matières résiduelles fertilisantes (MRF) échantillonnées en 2000 et 2001 respectaient les exigences de base pour les teneurs limites en pathogènes (catégories P1, P2 et P3). La détermination de ces catégories par les promoteurs s’est en outre avérée fiable ou conservatrice dans au moins 83 % des cas. Dans 17 % des cas toutefois, il peut y avoir eu sous-estimation du risque par les promoteurs. Cependant, les dépassements observés pour les E. coli étaient relativement faibles. Les teneurs en éléments fertilisants alléguées par les promoteurs se sont par ailleurs avérées fiables pour établir les doses agroenvironnementales d’épandage.

Paru dans Vecteur Environnement - Volume 36 - Numéro 1 - Janvier 2003

Un contrôle de qualité indépendant réalisé par le ministère de l'Environnement montre que toutes les matières résiduelles fertilisantes (MRF) échantillonnées en 2000 et 2001 respectaient les exigences de base pour les teneurs limites en contaminants et en pathogènes. La détermination des catégories de teneur en contaminants chimiques (catégories C1 et C2) par les promoteurs s’est en outre avérée fiable ou conservatrice dans 96 % des cas.

Paru dans Vecteur Environnement - Volume 35 - Numéro 5 - Septembre 2002

La norme BNQ et les critères du CCME pour la qualité des composts sont actuellement en révision et l’inclusion d’une teneur limite en dioxines et furannes fait partie des discussions en cours. Afin de préciser la problématique, le ministère de l’Environnement du Québec a procédé à la caractérisation de composts produits à partir de divers types de résidus, au Québec et en Nouvelle-Écosse. Les résultats montrent que les teneurs en dioxines, furannes, BPC et HAP sont généralement très faibles pour les 14 composts échantillonnés. Ces teneurs sont bien inférieures aux valeurs maximales permises au Québec pour les matières résiduelles fertilisantes, valeurs établies selon l’approche des « meilleures technologies disponibles ». Les teneurs sont également de 10 à 300 fois inférieures au critère proposé en 2002 aux États-Unis par l’USEPA, sur la base d’analyses de risque scientifiques. Compte tenu de ces résultats et des indications que donne la littérature scientifique américaine et européenne, il n’apparaît pas justifié d’établir des critères de dioxines, de BPC et de HAP pour les composts.

Paru dans Vecteur Environnement - Volume 36 - Numéro 4 - Juillet 2003

  • Épandage automnal des MRF - risques environnementaux et mesures préventives - Extrait - Texte complet

Les matières résiduelles fertilisantes (MRF) et les composts sont fréquemment valorisés en postrécolte, à la fin de l’été ou en automne, pour des raisons pratiques et afin de réduire les problèmes d’odeurs. Cette période d’épandage est cependant questionnée quant aux risques de contamination de l’eau. À partir de la littérature québécoise disponible sur les MRF et les engrais de ferme, le présent article vise à dégager les principaux paramètres (contaminants) devant être considérés.

Paru dans Agrosol - Volume 16 - Numéro 1 - Juin 2005

  • Les boues : le mouton noir du recyclage - Extrait - Texte complet

    On recycle beaucoup de papier, de plastique et de métal dans nos villes. En regardant notre bac bleu bien rempli sur le bord du chemin, on éprouve un agréable et légitime sentiment de contribuer à la qualité de l’environnement. Pour plusieurs citoyens, il s’agit d’un acquis. On est maintenant rendu à une autre étape. Il s’agit de composter les matières organiques putrescibles : les feuilles, le gazon, les résidus de table... Ici et là, on entend parler de projets de collectes spéciales et d’implantation d’usines de compostage dédiées à ces résidus, qu’on appelait jadis des déchets. La collecte de ces matières putrescibles et humides représente toutefois un défi de taille.

    Paru dans URBA - Décembre 2007

  • Litière à base de papier, solution envisageable? - Texte complet  Nouveau

Le marché du recyclage du papier/carton récupéré au Québec a connu des difficultés en 2009. Dans ce contexte, certains songent à utiliser une partie des stocks de vieux papiers accumulés pour en faire une litière animale, notamment en production de bovin et de poulet de chair. Bien que l’idée ne soit pas nouvelle, cet usage comme litière est demeuré marginal jusqu’à ce jour au Québec.

 Paru dans Bovins du Québec - Automne 2009

  • Matières résiduelles fertilisantes - Respect des critères d’utilisation sur les fermes - Extrait - Texte complet

À l’automne 2002, le ministère de l’Environnement a réalisé une campagne afin de mieux connaître le taux de conformité des exploitations agricoles, et le niveau de connaissance des agriculteurs, par rapport aux normes et critères d’utilisation des matières résiduelles fertilisantes (MRF). Les MRF visées étaient les biosolides industriels et municipaux de catégories P2 ou P3, susceptibles de contenir des pathogènes. Les visites de contrôle à la ferme indiquent que les normes et critères d’entreposage des MRF au champ sont respectés dans une proportion de 81 %, en moyenne, pour l’ensemble des fermes. Un sondage auprès des agriculteurs a en outre permis de constater que ces derniers connaissaient souvent les distances séparatrices à observer pour la protection de l’eau et celles relatives aux odeurs. Cependant, d’autres mesures préventives, notamment celles relatives à la santé et à la sécurité au travail et aux délais de récolte, n’étaient pas connues dans plusieurs cas. Les résultats suggèrent l’importance d’un contrôle à la ferme régulier par le Ministère et une responsabilisation accrue des agronomes dans la communication des mesures préventives auprès des agriculteurs.

Paru dans Vecteur Environnement - Volume 36 - Numéro 5 - Septembre 2003

  • Odeurs des MRF et des fumiers - Texte complet

    Certaines matières fertilisantes sont odorantes et peuvent causer des nuisances lors de leur épandage. Pour réduire ces nuisances, il importe d’abord d’identifier les matières les plus «à risque» en vue d’appliquer ensuite les restrictions d’épandage appropriées. Le présent article vise à résumer l’approche prise par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) pour classifier l’odeur de différentes matières résiduelles fertilisantes (MRF), en comparaison avec les engrais de ferme.

     

  • Pathogènes dans les biosolides municipaux et autres MRF : normes et critères de bonnes pratiques - Extrait - Texte complet (format PDF, 1,4 Mo)

L’utilisation des biosolides municipaux (boues municipales) en agriculture s’inscrit en continuité avec la pratique antique de fertilisation des plantes par les « fumiers humains ». Elle est aussi compatible avec le concept moderne du développement durable, dans la mesure où les contaminants sont en faibles teneurs dans les biosolides. Cet article documente plus particulièrement le risque potentiel posé par la présence d’agents pathogènes dans les biosolides municipaux et autres matières résiduelles fertilisantes (MRF) d’origine municipale et industrielle. Il présente aussi l’approche actuelle de gestion du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs pour minimiser les risques à la santé humaine et animale. L’analyse de la documentation consultée indique que les critères québécois sont très conservateurs. Environ 80 % des MRF épandues sur les sols agricoles sont désinfectées ou exemptes de contamination fécale (catégorie P1). Le 20 % restant (catégories P2 et P3) fait l’objet d’une désinfection partielle, s’il y a contamination fécale, ainsi que de nombreuses contraintes d’épandage, beaucoup plus restrictives que les normes s’appliquant aux fumiers de ferme non désinfectés. De récentes recherches réalisées au Québec suggèrent toutefois certains ajustements à l’approche retenue, notamment en ce qui concerne la validité du paramètre E. coli comme indicateur du risque microbien dans certaines matrices.

Agrosol - Volume 16 - Numéro 2 - Février 2006

  • Recyclage agricole des cendres de bois au Québec - État de la situation, impacts et bonnes pratiques agro-environnementales - Texte complet (format PDF, 1 Mo)

    L’utilisation des cendres de bois pour le chaulage et la fertilisation des sols, autrefois pratique courante, a été délaissée au début du 20e siècle suite à l’arrivée de produits alternatifs (chaux agricole, muriate de potassium). Avec l’augmentation de la valorisation énergétique des résidus provenant de l’industrie du bois, la ressource redevient largement disponible au Québec. On évalue la quantité annuelle générée au Québec à plus de 300 000 tm (base humide). Près de la moitié a été recyclée comme matière fertilisante en 2007, dont 80 000 tonnes pour un usage agricole sur 250 fermes. La littérature établit clairement que les cendres permettent de corriger l’acidité du sol et fournissent des éléments nutritifs aux plantes. Elles produisent d’ailleurs des rendements généralement supérieurs à l’usage de la chaux agricole naturelle. On estime leur valeur entre 20 et 65 $/tm (bh) pour des cendres moyennes, selon la méthode de calcul utilisée. L’usage de cendres permettrait aussi de diminuer les émissions de gaz à effet de serre en agriculture, ce qui pourrait éventuellement donner droit à des crédits. Cependant, la qualité des cendres est variable d’une usine à l’autre, selon le type de bois brûlé, du mode de combustion et de l’ajout d’eau. De plus, leur alcalinité leur contenu en potassium et leur texture fine et pulvérulente commandent des précautions particulières aux plans agronomique et environnemental. Une réglementation gouvernementale et des normes commerciales (BNQ) encadrent l’utilisation de ce produit qui requiert cependant l’emploi de bonnes pratiques agronomiques. L’ensemble de ces mesures permet une utilisation sécuritaire et économique des cendres de bois en agriculture et ce de façon compatible avec les principes du développement durable.

    Agrosolutions - Volume 19 - Numéro 2 - Décembre 2008

  • Teneurs limites en cadmiun et dioxines et furannes des MRF - position du MENV - Extrait - Texte complet

Le ministère de l’Environnement (MENV) du Québec a établi des teneurs limites en cadmium, dioxines et furannes pour les matières résiduelles fertilisantes (MRF), Ces teneurs sont jugées conservatrices et adéquates pour assurer la protection de la santé humaine à long terme. Le Ministère a adopté cette position après avoir procédé à l'analyse de la littérature scientifique sur le sujet et tenu une consultation publique en 2001.

Paru dans Vecteur Environnement - Volume 36 - Numéro 4 - Juillet 2003

  • Valorisation agricole de biosolides municipaux à Ville de Saguenay : impact à moyen terme sur le contenu en métaux des sols récepteurs - Extrait - Texte complet

    Au Québec, plus d’un million de tonnes de matières résiduelles fertilisantes (MRF) sont appliquées annuellement sur les sols agricoles. De ce nombre, environ 8% sont des boues d’épuration des eaux usées municipales, également appelées biosolides municipaux (Fleury et al., 2006). Leur contenu en azote et en phosphore est comparable à celui des principaux engrais de ferme, ce qui justifie leur recyclage en agriculture (Perron et Hébert, 2007a). Le recyclage de ces boues n’est toutefois pas très répandu dans la province, puisqu’il implique seulement 2 % des sols agricoles (Fleury et al., 2006).

    Paru dans Agrosolutions - Volume 19 - Numéro 1 - Février 2008
     

  • Valorisation des boues municipales comme matières fertilisantes au Québec - Extrait - Texte complet

    On estime qu’en 2002, plus de 1,7 million de tonnes de boues et autres matières résiduelles fertilisantes (MRF) ont été valorisées par épandage direct au sol et par compostage. Les boues municipales comptent pour environ 10 % de la quantité totale. Le pourcentage de récupération des boues municipales (sur base sèche) représente 11 %, soit beaucoup moins que celui des boues incinérées (46 %) ou éliminées par enfouissement sanitaire (43 %). Toutefois, certaines municipalités de taille moyenne affichent un taux élevé de valorisation de leurs boues. Le présent article précise la situation actuelle, expose les exigences légales et administratives et présente des pistes de solution en vue d’améliorer le taux de valorisation des boues municipales comme matières fertilisantes au Québec.

    Paru dans Vecteur Environnement - Volume 37 - Numéro 5 - Septembre 2004

  • Valorisation en milieu agricole des feuilles mortes issues de la collecte municipale - Texte complet  Nouveau

Des efforts importants ont été consentis au cours des dernières années par plusieurs municipalités afin de récupérer les feuilles mortes ramassées à l’automne et se conformer aux objectifs de valorisation du Gouvernement du Québec. On vise ainsi à transformer les feuilles en un produit utile et riche en humus, le compost, plutôt que de les acheminer aux sites d’enfouissement et subir les problèmes environnementaux qui en découlent, notamment l’émission de gaz à effet de serre. Le rapport de recherche a été produit par la firme F. Bernard pour le Ministère.

  • Valorisation sylvicole des biosolides municipaux au Québec : bilan et perspectives d'avenir - Texte complet  Nouveau

  • Au Québec, la valorisation des biosolides municipaux par épandage est effectuée depuis plus de 20 ans. Bien que la grande majorité des biosolides soient valorisés par épandage sur des terres agricoles et par compostage, la valorisation en milieu forestier offre aussi un potentiel intéressant.

    Le présent document retrace d’abord l’origine de la valorisation sylvicole à partir des années 1990. Il fait aussi état des recherches effectuées dans la province et de leurs répercussions sur l’évolution du cadre technique et légal par le Ministère. Il comporte ensuite une analyse des principaux avantages et inconvénients de cette pratique et présente les récentes initiatives d’épandage dans différentes régions du Québec. La dernière section décrit les perspectives d’avenir pour la valorisation sylvicole des biosolides, notamment en ce qui a trait à la réduction des gaz à effet de serre (GES), à la production d’énergie renouvelable et à l’acceptabilité sociale.

  • Valorisation sylvicole des biosolides municipaux au Québec : d’hier à demain - Texte complet  Nouveau

  • La fertilisation de terres agricoles avec des boues municipales (biosolides) s’effectue de façon continue depuis une vingtaine d’années dans plusieurs régions du Québec, mais la valorisation dans le secteur de la foresterie est demeurée marginale. Pourtant, ce résidu sert à la nutrition des plantations et des sites de reboisement ailleurs dans le monde depuis plusieurs décennies. Pourquoi cette pratique n’a-t-elle pas pris son essor ici?

    Paru dans Vecteur Environnement - Janvier 2011


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