Communiqué de presse |
Le ministre Charette publie l’inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre en 2017 |
Québec, le 18 décembre 2019. – Les données du nouvel inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre publié aujourd’hui permettent de constater que la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) du Québec a stagné ces dernières années. Pour l’année 2017, la hausse des émissions a été de 0,2 % par rapport à 2016, ce qui ramène à 8,7 % la diminution des émissions de GES en sol québécois entre 1990 et 2017. Rappelons que le Québec s’était donné comme objectif une réduction de 20 % de ses émissions d’ici 2020 et de 37,5 % d’ici 2030, par rapport à l’année de référence 1990. Bien que le Québec se maintienne au premier rang des provinces et territoires canadiens, avec des émissions s’établissant à 9,5 tonnes équivalent CO2 par habitant, ce nouvel inventaire démontre que les gouvernements précédents n’ont pas su cibler les secteurs névralgiques de la lutte contre les changements climatiques, dont les transports, qui sont toujours le secteur qui produit le plus d’émissions de GES au Québec. Ce secteur a en effet émis 34,1 millions de tonnes équivalent CO2, en 2017, ce qui représentait 43,3 % des émissions totales de la province. Il était suivi par le secteur de l’industrie et par le secteur résidentiel, commercial et institutionnel, qui produisaient respectivement 30,5 % et 10,3 % des émissions québécoises. Réduire les émissions liées aux transports demeure un défi majeur au Québec, celles-ci ayant crû de 23 % depuis 1990. Cette hausse s’explique notamment par l’accroissement continuel du nombre et de la taille des véhicules sur les routes. En 2017, le transport routier a engendré à lui seul 79,6 % des émissions du secteur, soit 34,5 % des émissions totales de la province. Le Plan d’électrification et de changements climatiques, qui sera présenté au début de l’année 2020, proposera des mesures efficaces et concrètes pour réduire les émissions de GES au Québec dans plusieurs domaines, dont, prioritairement, celui des transports. La baisse des émissions de GES observée au Québec depuis 1990 est principalement attribuable aux efforts réalisés dans les secteurs de l’industrie, du chauffage résidentiel, commercial et institutionnel et des déchets, dont les émissions ont diminué respectivement de 25 %, 27,6 % et 33,9 %. Citation : « Bien que le Québec arrive toujours en tête des provinces et territoires canadiens pour son taux d’émission par habitant, l’inventaire 2017 nous indique que nous devons redoubler d’ardeur pour réduire significativement nos émissions de GES. Cet inventaire me confirme que nous faisons le bon choix de miser sur l’électrification des transports et la mobilité durable. Il faudra néanmoins pouvoir compter sur des efforts importants de tous les acteurs de notre société – gouvernements, industries et citoyens – pour atteindre nos cibles. Avec le projet de réforme de la gouvernance du Fonds vert et le futur Plan d’électrification et de changements climatiques, notre gouvernement est déjà résolument en action pour le climat et l’environnement. » Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques Faits saillants :
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SOURCE :
Louis-Julien Dufresne Attaché de presse Cabinet du ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques Tél. : 418 521‑3911 |
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Relations avec les médias Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques Tél. : 418 521-3991 |