![]() |
![]() |
![]() |
|
|
|
|
Fleurs d'eau de cyanobactéries(Lacs, réservoirs et cours d'eau)Les fleurs d'eau de cyanobactéries sont quelquefois confondues avec d'autres phénomènes observés dans les cours d'eau. Le Guide d'identification des fleurs d'eau de cyanobactéries explique comment les reconnaître sur le terrain. Il vise aussi à sensibiliser davantage le citoyen à la problématique des cyanobactéries.
Qu’est-ce que les cyanobactéries et à quoi ressemblent les fleurs d’eau?Les cyanobactéries sont aussi appelées cyanophycées ou algues bleu vert. Elles sont microscopiques et présentent à la fois certaines caractéristiques des bactéries (telle l'absence de membrane dans leur cellule) et des algues (telle la photosynthèse). Les fleurs d’eau (blooms) de cyanobactéries résultent de la prolifération excessive de leur communauté. En général, les fleurs d’eau sont visibles de la surface du milieu aquatique affecté. Leur apparence diffère selon les conditions environnementales et les espèces de cyanobactéries. Ces fleurs d'eau peuvent ressembler notamment à une soupe au brocoli, à une purée de pois ou à un déversement de peinture (écume). Ces fleurs d’eau sont rarement rougeâtres, mais souvent vertes ou turquoise. Ces fleurs d’eau peuvent-elles affecter la santé des usagers du milieu aquatique?Oui, si les
cyanobactéries et les toxines qu’elles
produisent (cyanotoxines) sont présentes en trop grande quantité. Les usages
sensibles concernent surtout ceux qui entraînent un contact direct avec les
eaux affectées (baignade, planche à voile, enfant qui s’amuse sur le bord de
l’eau, etc.). Des sources servant d’approvisionnement en eau potable peuvent
aussi être touchées. Un traitement adéquat doit alors être appliqué. Pour
consulter les plus récentes connaissances concernant le suivi des
cyanobactéries et cyanotoxines au Québec à six stations de production d’eau
potable (2001-2003),
cliquer ici ( Pourquoi et comment rapporter la présence d'une fleur d'eau au Ministère? Le Ministère est responsable du Plan d'intervention sur la gestion des fleurs d'eau de cyanobactéries au Québec. Sur le terrain, les actions du Ministère relèvent des directions régionales. Celles-ci agissent en étroite collaboration avec les directions de santé publique. Une fleur d’eau de cyanobactéries peut présenter des risques pour la santé des baigneurs et des autres usagers du milieu aquatique. Par conséquent, en vous aidant des fiches incluses dans le guide, si vous suspectez la présence d’une fleur d’eau, nous vous invitons à rapporter cette situation sans délai à votre direction régionale du Ministère à l’aide du formulaire « Constat visuel de la présence d’une fleur d'eau de cyanobactéries ». Des photos du phénomène nous seraient utiles. Si vous pouvez en prendre, ayez soin d’inclure à la prise de vue au moins un objet servant de point de repère comme un crayon, une rame ou un arbre sur la rive. De tels repères nous aideraient à mieux évaluer l’ampleur du phénomène et ses caractéristiques. Des renseignements accompagnant chacune des photos seraient aussi souhaitables (date, heure, nom du photographe, endroit précis, etc.). Le phosphore en surplus1 est-il le principal responsable de la formation et du maintien des fleurs d’eau de cyanobactéries? Oui, les autres facteurs moins importants peuvent être notamment l'ensoleillement, la température, le pH ainsi que les faibles courants ou les eaux stagnantes. Comment réduire ou éliminer les fleurs d’eau?D’une part, les charges de phosphore parvenant directement ou indirectement dans ce milieu (bassin versant) doivent être réduites suffisamment. Ces charges peuvent provenir d’activités agricoles, d’eaux usées domestiques (réseau d’égout ou installation septique), de certaines industries, de fertilisants, etc. D’autre part, les habitats riverains ou humides doivent être protégés ou réhabilités afin de minimiser le ruissellement du phosphore vers le milieu aquatique.
Pour en savoir plus
1 Pour obtenir des informations scientifiques plus précises, consulter La problématique des cyanobactéries (algues bleu-vert) à la baie Missisquoi en 2001, par Sylvie Blais, Direction du suivi de l'état de l'environnement du MENV, publié dans la revue Agrosol, Décembre 2002, vol.13, no 2, pages 103 à 110, de l'Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA). Retour au texte
|
|