Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs
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25 ans d'assainissement des eaux usées industrielles au Québec : un bilan (suite)

Chapitre 3 : L'état d'avancement de l'assainissement des eaux usées industrielles en date de 1995 (suite)

3.8    L'assainissement des eaux dans le secteur de la transformation du bois (hors CUM)

3.8.1    Caractéristiques des eaux usées
3.8.2    Nature des travaux d'assainissement
3.8.3    Appréciation des efforts de dépollution

3.9    L'assainissement des eaux dans le secteur « industries diverses » (hors CUM)

3.9.1    Caractéristiques des eaux usées
3.9.2    Nature des travaux d'assainissement
3.9.3    Appréciation des efforts de dépollution

3.10    Appréciation des efforts de dépollution de l'ensemble des industries situées à l'extérieur du territoire de la CUM

3.11 et suite


3.8    L’assainissement des eaux dans le secteur de la transformation du bois (hors CUM)

Ce rapport a réservé une section spécifique aux fabriques de pâtes et papiers puisqu’elles sont régies par un règlement sectoriel (voir la section 3.1). Pour leur part, les usines productrices d’articles de carton ou de papier ont été classées avec les industries diverses (voir la section 3.9). Sous l’appellation « secteur de la transformation du bois », on retrouve ainsi un grand nombre d’autres industries œuvrant dans la fabrication d’articles en bois de toutes sortes (meubles, matériaux de construction), dans le sciage du bois, etc. Sur les quelque 2800 entreprises de ce secteur, seulement 75 cas ont été retenus dans le PAEQ pour leur problématique d’eaux usées, à savoir des scieries, des usines de production de panneaux agglomérés et des entreprises de préservation du bois.

3.8.1    Caractéristiques des eaux usées

Le sciage du bois ne génère aucune eau de procédé en tant que tel, mais une mauvaise gestion des sciures de bois peut polluer considérablement les eaux de ruissellement.

Les usines de production des panneaux agglomérés utilisent de l’eau pour écorcer les billes de bois et de la colle, par la suite, pour fabriquer les panneaux. Les procédés de production introduisent donc des matières en suspension et diverses substances organiques dans l’eau.

La préservation du bois peut être réalisée sans générer d’effluents. C’est le cas des installations dans lesquelles le bois est traité avec une solution d’arséniate de cuivre chromaté ou d’arséniate de cuivre ammoniacal. Elles sont conçues pour récupérer les égouttures et recycler la solution d’une cuvée à l’autre. Un égouttement mal contrôlé et l’exposition du bois fraîchement traité aux intempéries peuvent cependant contribuer à la pollution des eaux de ruissellement.

Par contre, la préservation du bois avec une solution huileuse de créosote ou de pentachlorophénol produit des condensats dont le volume et la charge polluante sont relativement importants. Ces eaux présentent des concentrations appréciables d’huiles minérales, d'hydrocarbures aromatiques polycycliques, de composés phénoliques ou chlorés (incluant parfois des traces de dioxines et furannes), d'acides gras ou d'acides résiniques. On comprend aisément que ces eaux ont une demande chimique en oxygène élevée et une faible biodégradabilité.

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3.8.2    Nature des travaux d’assainissement

Mesures de prévention de la pollution
Certains procédés sans effluent s’avèrent intéressants puisqu’ils permettent de réutiliser le surplus de la solution utilisée ainsi que les égouttures. Par exemple, le remplacement de techniques polluantes par des procédés employant des arséniates évite de générer des eaux polluées. L’endiguement des installations pour diriger les pertes et les déversements vers un bassin de récupération constitue aussi une mesure de prévention importante.

La prévention de la pollution des eaux de ruissellement doit être privilégiée dans le secteur de la transformation du bois et la construction d'aires d’égouttement et d’assèchement à l’abri des intempéries constitue une façon de faire. L’écorçage à sec est aussi une technique à envisager.

Prétraitements effectués par les industries en réseau
Les caractéristiques des eaux de procédé déterminent les types d’équipements de prétraitement à installer. Parmi ceux-ci, on trouve des dégrilleurs, des déshuileurs, des décanteurs, des bassins d’égalisation du débit et des bassins de rétention. Il s’agit d’équipements sélectionnés au cas par cas et dont la mise en place vise la protection des ouvrages d’assainissement municipaux. Le déshuilage est le traitement le plus délicat et doit être surveillé attentivement.

Traitements effectués par les industries hors réseau
Certaines entreprises qui effectuent la préservation du bois filtrent leurs eaux de procédé et les réutilisent pour la production suivante.

D’autres traitent les eaux polluées issues de la préservation du bois lorsqu’elle est effectuée par les solutions huileuses de créosote ou de pentachlorophénol. La chaîne de traitement peut comprendre successivement un séparateur d'huiles (de type API), une unité de flottation, une filtration à travers une couche de sable puis une couche de charbon activé. La chaîne de traitement peut enlever au-delà de 98 % des polluants; néanmoins, selon les caractéristiques de l’effluent d’une de ces entreprises, il faudrait compléter la dépollution par un traitement tertiaire plus efficace afin de réduire les hydrocarbures polycycliques aromatiques et les composés phénoliques31.

Plusieurs entreprises dont les eaux de procédé sont peu volumineuses et peu polluées ont construit une installation septique.

3.8.3    Appréciation des efforts de dépollution

Figure 16 : Pourcentages des industries dont les travaux d'assainissement sont terminés ou en cours (hors CUM – année 1995) Secteur de la transformation du bois
Cliquez pour agrandir - Figure 16 : Pourcentages des industries dont les travaux d'assainissement sont terminés ou en cours

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Le pourcentage des entreprises dont les travaux d’assainissement sont considérés terminés ou en cours de réalisation est assez faible en 1995, atteignant 60, 44 et 37 % respectivement pour les grandes, moyennes et petites entreprises (voir la figure 16 et l'annexe 8). Les entreprises situées en réseau montrent cependant une avance marquée par rapport à celles situées hors réseau.

Dans le cas des scieries, la problématique des eaux usées étant étroitement reliée à des questions de gestion des résidus, les interventions réalisées auprès de ces entreprises dans le cadre du PAEQ sont demeurées partielles. Aussi, en 1997, le Ministère a entrepris l’élaboration de lignes directrices visant la gestion des rejets des scieries en misant sur une approche intégrée eau-air-sol-déchets.

En ce qui a trait aux usines de préservation du bois, les entreprises les plus importantes ont mis en place des systèmes de traitement visant à dépolluer les eaux usées générées par les procédés à la créosote et au pentachlorophénol ou ont implanté de nouveaux procédés de préservation du bois qui ne produisent pas d’effluent.

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3.9    L’assainissement des eaux dans le secteur « industries diverses » (hors CUM)

La catégorie « industries diverses » regroupe des industries fabricant des produits très diversifiés. Parmi celles-ci, 131 industries ont été retenues pour leur problématique d’eaux usées, soit : environ 80 entreprises qui préparent de la pierre concassée, du béton de ciment, des briques, des dalles, du béton bitumineux; une quinzaine de compagnies qui fabriquent des boîtes pliantes et du papier peint; une dizaine d’imprimeries; quelques fabricants de skis, de verre, de fibre de verre; des installations produisant de l’énergie, etc.

La majorité de ces entreprises sont en réseau. Sur les 56 entreprises hors réseau, 24 d’entre elles utilisent des installations septiques pour traiter leurs eaux usées, ce qui indique que le volume de leurs eaux usées est généralement faible.

3.9.1    Caractéristiques des eaux usées

D’une façon générale, les eaux de procédé des industries regroupées dans la catégorie « industries diverses » ne représentent pas un problème majeur. Les eaux générées par le lavage des bétonnières, des moules et des autres équipements utilisés pour la livraison ou la production des matériaux en béton de ciment contiennent surtout des matières en suspension, de la chaux et des additifs dissous.

Les eaux de procédé des entreprises qui fabriquent des boîtes pliantes ou qui procèdent à des travaux d’imprimerie contiennent des huiles et graisses, des encres et parfois des solvants.

3.9.2    Nature des travaux d’assainissement

Mesures de prévention de la pollution
Les entreprises qui doivent nettoyer les bétonnières installent des bassins de sédimentation en série. Ainsi, les sédiments peuvent être recyclés et l’eau surnageante, réutilisée pour préparer les prochaines cuvées de béton de ciment, si bien qu'il n'y a aucun rejet d'eaux usées.

Dans les usines de fabrication des boîtes pliantes, il est intéressant de procéder à la ségrégation des eaux et de traiter séparément les eaux contaminées par les huiles et graisses, tandis que dans les imprimeries, on doit veiller à récupérer les surplus d’encres.

Une entreprise fabricant des produits hygiéniques à partir de la pâte de bois séché a fait preuve d’innovation et de dynamisme pour réduire ses rejets dans l'eau et dans l'air, tout en diminuant considérablement le volume de ses déchets solides par la récupération et le recyclage. Les mesures mises de l’avant par cette entreprise ont été adoptées par d’autres usines du même type dans le monde et le Ministère a utilisé cet exemple pour produire une fiche sur les technologies propres (voir l'encadré ci-dessous).

L’exemple de l'usine de fabrication de produits hygiéniques KIMBERLEY-CLARK

Pendant longtemps l'entreprise KIMBERLEY-CLARK a utilisé l’eau pour épurer l’air et créer le vide nécessaire au transport pneumatique des fibres. Quotidiennement, 60 m³ d’eau étaient utilisés et un tiers de tonne de fibres étaient déversées dans le réseau d’égout municipal.

L’épuration de l’air est maintenant faite à sec et de nouvelles pompes à vide fonctionnant sans eau ont été installées. Pendant la fabrication des couches, l’eau employée se trouve chargée de fibres de cellulose. Un filtre à courroie et une presse à vis permettent d’extraire et d’essorer 275 kg de fibres par jour. La compagnie a trouvé des entreprises pour valoriser ces fibres et d’autres résidus qu’elle récupère le long de ses lignes de production. Elle-même recycle dans son procédé toutes les matières qui peuvent l’être.

Au début des années 1990, la compagnie a réalisé ainsi des économies annuelles de 265 000 $ qui lui ont permis d’amortir en moins de deux ans les investissements initiés pour la protection de l’environnement.

Extrait de la fiche no 5 de la collection « Produire sans polluer – les technologies propres au Québec : plus que jamais »32.

Prétraitements effectués par les industries en réseau
Les industries qui rejettent des eaux de procédé contenant des matières en suspension denses comme le sable ou la poudre de ciment, installent des bassins de sédimentation et procèdent, si nécessaire, à l’ajustement du pH. Celles dont les eaux contiennent des huiles et graisses mettent en place des intercepteurs d’huile.

Dans un cas comme dans l’autre, l’équipement doit être sélectionné en fonction des contaminants à intercepter et des caractéristiques physiques de l’eau à traiter, et ce, afin d’éviter de nuire au bon fonctionnement des ouvrages d’assainissement municipaux.

Traitements effectués par les industries hors réseau
Un nombre important des industries hors réseau du secteur « industries diverses » ont construit une installation septique qui est aussi souvent utilisée pour épurer les eaux sanitaires.

Les eaux de procédé, notamment les eaux de lavage des bétonnières, sont décantées dans des bassins en série et les eaux clarifiées du dernier bassin sont généralement réutilisées.

3.9.3    Appréciation des efforts de dépollution

Comme il s’agit d’un secteur où sont regroupées des industries disparates, il est difficile de tirer des conclusions. On note toutefois qu’à l’instar des autres secteurs, l’assainissement est plus avancé dans les plus grandes entreprises (voir l'annexe 9).

Parmi les 61 entreprises qui n’ont pas encore défini leurs travaux d’assainissement, on en dénombre une quarantaine qui produisent du béton de ciment et des matériaux de construction. Ces activités génèrent peu d’eaux usées; on peut donc considérer que les problèmes de pollution sont mineurs. C’est sans doute une des raisons qui explique le faible taux d’avancement des travaux. De plus, plusieurs de ces entreprises sont installées dans des municipalités qui, en 1995, n'ont été touchées ni par le PAEQ, ni le PADEM.  

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3.10    Appréciation des efforts de dépollution de l’ensemble des industries situées à l’extérieur du
territoire de la CUM

Avancement des travaux d’assainissement selon les secteurs industriels et la taille des entreprises
Le tableau 10 résume l'ensemble des résultats obtenus pour les différents secteurs industriels, en fonction de la taille des entreprises.

Tableau 10 : Nombre d'industries avec travaux d'assainissement terminés ou en cours (hors CUM – année 1995)
Taille selon le nombre d'employés (n) n < 10 10 £ n < 50 50 £ n < 250 250 £ n Total
Nombre %
Pâtes et papiers ¾ 6 19 37 62 100
¾ 6 19 37 62
Raffinage du pétrole ¾ ¾ ¾ 1 1 100
¾ ¾ ¾ 1 1
Métallurgie primaire 0 2 9 17 28 76
2 5 12 18 37
Chimie 12 36 48 13 109 61
29 60 72 17 178
Transformation du métal 14 38 55 32 139 66
26 73 77 35 211
Agro-alimentaire 65 92 82 17 256 50
169 182 133 25 509
Textile 3 11 34 12 60 60
8 27 50 16 101
Transformation du bois 0 7 20 3 30 40
6 19 45 5 75
Industries diverses 4 28 33 5 70 53
19 56 49 7 131
Total (nombre) 98 220 300 137 755 58
259 428 457 161 1305
Total (%) 38 51 66 85 58

 

xxx Nombre d'industries avec travaux d'assainissement terminés ou en cours
xxx Nombre total d'industries de la classe

À la fin de 1995, les deux secteurs industriels réglementés, soit celui des pâtes et papiers et celui du raffinage du pétrole, tous deux constitués de grandes entreprises, ont réalisé (ou étaient en train d'effectuer) les travaux d’assainissement nécessaires pour se conformer aux exigences réglementaires applicables.

Figure 17 : Pourcentages des industries dont les travaux d'assainissement sont terminés ou en cours (hors CUM - année 1995) Secteurs de la métallurgie, de la chimie et de la transformation du métal
Cliquez pour agrandir - Figure 17 : Pourcentages des industries dont les travaux d'assainissement sont terminés ou en cours (hors CUM - année 1995) – Secteurs de la métallurgie, de la chimie et de la transformation du métal

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Quant aux secteurs industriels non réglementés (voir les figures 17 et 18), un pourcentage élevé des grandes entreprises ont terminé leurs travaux d’assainissement ou étaient en train de les réaliser. Les performances les plus remarquables se retrouvent dans les secteurs de la métallurgie primaire (94 % des industries) et de la transformation du métal (91 %), puis viennent les secteurs de la chimie (76 %), du textile (75 %), de l’agro-alimentaire (68 %) et de la transformation du bois (60 %).

Dans le cas des moyennes entreprises, les secteurs dont les travaux d'assainissement sont les plus avancés apparaissent sensiblement dans le même ordre que celui des grandes entreprises, mais avec des pourcentages d’avancement moindres.

Figure 18 : Pourcentages des industries dont les travaux d'assainissement sont terminés ou en cours (hors CUM - année 1995) Secteurs de l'agro-alimentaire, du textile et du bois
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Les petites entreprises et les très petites entreprises accusent un retard important dans la plupart des secteurs où elles sont représentées. À lui seul, le secteur agro-alimentaire regroupe plus de 50 % des entreprises de moins de 50 employés qui n’ont pas encore défini leurs travaux d’assainissement.

Pour l’ensemble des établissements industriels à l’extérieur du territoire de la CUM et appartenant aux secteurs réglementés aussi bien que non réglementés, la situation de l'année 1995 peut se résumer de la façon suivante :

  • 85 % des grandes entreprises (³ 250 employés) ont terminé leurs travaux d’assainissement (ou étaient en train de les réaliser);
  • 66 % des moyennes entreprises (50 à 249 employés) ont terminé leurs travaux d’assainissement (ou étaient en train de les réaliser);
  • 51 % des petites entreprises (10 à 49 employés) ont terminé leurs travaux d’assainissement (ou étaient en train de les réaliser);
  • 38 % des très petites entreprises (< 10 employés) ont terminé leurs travaux d’assainissement (ou étaient en train de les réaliser).

Avancement des travaux d’assainissement selon le lieu de rejet des eaux usées
Globalement, l’avancement des travaux d’assainissement s’établit à 63 % pour les industries en réseau (506/800) et à 61 % pour les industries hors réseau avec rejet dans les eaux de surface (190/310).

Figure 19 : Pourcentages des industries dont les travaux d'assainissement sont terminés ou en cours, en fonction du lieu de rejet et pour l'ensemble (hors CUM – année 1995)
Cliquez pour agrandir - Figure 19 : Pourcentages des industries dont les travaux d'assainissement sont terminés ou en cours, en fonction du lieu de rejet et pour l'ensemble (hors CUM – année 1995)

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En comparant les taux d’avancement respectifs des industries en réseau et des industries hors réseau (avec rejet dans les eaux de surface), on constate que les moyennes, petites et très petites entreprises situées en réseau sont plus avancées. Ainsi, les taux d'avancement observés pour les petites entreprises (10 à 49 employés) sont respectivement de 57 % (en réseau) par rapport à 49 % (hors réseau), tandis que les très petites entreprises (< 10 employés) présentent une différence encore plus marquée (46 % en réseau par rapport à 33 % hors réseau). Toutefois, les taux d’avancement des grandes entreprises sont comparables, qu'elles soient situées en réseau ou hors réseau (figure 19).

Les entreprises hors réseau dotées d’installations septiques montrent, quant à elles, un retard considérable en ce qui a trait à la définition et la à réalisation de correctifs, mais il s’agit de petites et de très petites entreprises. Seulement 30 % de ces entreprises (59/195) ont complété leurs travaux d’assainissement.

En ce qui concerne les 800 industries situées en réseau, il y a lieu de signaler aussi que 618 de ces industries (soit 77 %) sont raccordées, en 1995, à un réseau d’égout aboutissant à une station d’épuration municipale en service, leurs effluents se trouvant ainsi à subir une étape de traitement supplémentaire. Parmi ces 618 industries, 397 ont réalisé leurs travaux d’assainissement (mesures de contrôle interne et prétraitements) ou étaient en train de le faire de façon à ce que leurs effluents soient parfaitement compatibles avec le procédé de traitement municipal et ainsi traités efficacement.

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