Aller au contenu
Navigation par thématique
Menu de la section biodiversité

Réserve de territoire aux fins d’aire protégée
Rivière-George

La désignation de la réserve de territoire aux fins d’aire protégée (RTFAP) de la Rivière-George a été approuvée par le gouvernement du Québec en 2008. À la suite à la présentation d’un mémoire conjoint du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et du ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, un agrandissement de cette RTFAP a été approuvé à l’automne 2020. Le statut de protection légal envisagé pour ce territoire est celui de « réserve de biodiversité », un statut régi par la Loi sur la conservation du patrimoine nature.

Situation géographique, limites et dimensions

  • Localisation : Nunavik; Nord-du-Québec
  • Provinces naturelles : bassin de la baie d’Ungava (K); massif du Labrador septentrional (L)
  • Régions naturelles : collines de la De Pas (K02); basses-terres de la rivière à la Baleine (K04); collines de Mistastin (L01); haut plateau de la George (L04); bas plateau de la George (L05)
  • Zone territoriale représentée : plateau de la rivière George
  • Superficie : 8 383 km2
  • Carte (PDF, 1,6 Mo)

Description sommaire :

La RTFAP de la Rivière-George représente un corridor orienté nord-sud qui protège une importante partie de la rivière George. Du sud au nord le long de cet axe, on observe une transition entre le domaine bioclimatique de la pessière à lichens et celui de la toundra forestière et arbustive, que l’on trouve notamment sur les hauts plateaux de part et d’autre de la rivière dans la portion nord de la RTFAP. Ce territoire est au cœur du parcours migratoire des caribous migrateurs de la rivière George, un troupeau dont les effectifs connaissent un important déclin depuis une quinzaine d’années.

La RTFAP de la Rivière-George a été initialement désignée en 2008. Les modifications qui lui sont apportées visent principalement à intégrer des territoires qui, au moment de la création de la RTFAP initiale, faisaient l’objet de titres miniers. Ces territoires ne faisant plus l’objet de titres miniers, on les a soustraits aux activités minières en 2009, 2010 et 2011 dans le but de les intégrer aux projets d’aires protégées du secteur. De plus, quatre des cinq zones d’agrandissement recoupent des territoires d’opération de pourvoiries. Par ailleurs, ces agrandissements protègent dorénavant le site ancestral autochtone du Mushuau-nipi, un lieu d’une très grande importance pour les nations autochtones du Québec nordique et du Labrador, particulièrement pour les Innus. Ce site est central au mode de vie traditionnel innu, axé traditionnellement sur la chasse au caribou.

Des 438 km2 qui s’ajoutent à la RTFAP existante, un secteur de 47 km2 est déjà inscrit au Registre des aires protégées puisqu’il fait partie de la réserve de parc national des Monts-Pyramides. Ce petit secteur n’ayant pas été inclus dans le parc national Ulittaniujalik, la modification proposée vise à l’intégrer à la RTFAP pour assurer un bon arrimage avec le parc national.

Mesures de protection appliquées sur le territoire

Aucune activité d’exploration ou d’exploitation des ressources naturelles (minières, énergétiques et forestières) n’est permise sur l’ensemble du territoire de la RTFAP. Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs s’assureront du maintien des dispositions administratives et légales nécessaires à cette interdiction.

Retour - Réserves de territoires aux fins d’aire protégée