Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs
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La conservation de la diversité biologique au Québec

L’engagement du Québec

 


1992 – Sommet de la Terre

En 1992, le Sommet de la Terre, qui se tenait à Rio de Janeiro, au Brésil, a permis de regrouper plus de 138 chefs d'État, des centaines d'organisations non gouvernementales et de gouvernements d’États fédérés ou infranationaux, dont le Québec, et des dizaines de milliers de participants. Un sentiment d'urgence animait alors les discussions sur l'environnement et le développement à l'échelle de la planète. Outre la Déclaration de Rio sur l'environnement et le développement durable, un certain nombre de consensus ont été atteints, notamment autour de l'Action 21 de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et de la Convention sur la diversité biologique.

La Convention sur la diversité biologique

La Convention sur la diversité biologique (CDB) est un traité international juridiquement contraignant qui comporte trois objectifs centraux : 1) la conservation de la diversité biologique; 2) l’utilisation durable de la diversité biologique; et 3) le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques. Entrée en vigueur en 1993, elle a été ratifiée à ce jour par 196 pays, dont le Canada. La Conférence des Parties se réunit tous les deux ans pour examiner les progrès accomplis, établir des priorités et décider de plans de travail.

Le Québec est l’hôte, depuis 1996, du secrétariat de la Convention sur la diversité biologique, basé à Montréal.

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Le Québec, engagé dès les débuts de la Convention sur la diversité biologique

  • De 1992 à 2010

Le Québec s’est déclaré lié à la CDB dès 1992, adhère à ses principes et s’est fixé divers objectifs de sauvegarde de la biodiversité. En 1996, il annonçait une première stratégie, assortie d’un plan d’action (1996-2000), pour la mise en œuvre de la CDB. Ces deux documents sont entrés en vigueur le 1er avril 1996, et leur mise en œuvre s’est poursuivie jusqu’en 2002.

Le gouvernement du Québec a poursuivi sa démarche de protection et d’utilisation durable de la biodiversité en donnant au Québec une seconde stratégie et un plan d’action 2004-2007.

Cette démarche a été le fruit d’une consultation publique et d’un vaste processus de concertation et d’engagements gouvernementaux visant à répondre aux grands objectifs de sauvegarde et d’utilisation durable de la biodiversité.

Le document Mise en œuvre de la Convention sur la diversité biologique au Québec, dresse un tableau des principales réalisations du Québec en matière de biodiversité entre 1992 et 2010. Il démontre que ce dernier se démarque par son aptitude à intégrer des préoccupations relatives à la biodiversité dans ses activités de développement.

  • Depuis 2010

Le Plan stratégique pour la biodiversité 2011-2020 de la CDB, adopté en 2010 à Nagoya, au Japon, est un cadre flexible qui permet aux pays signataires d’établir des objectifs nationaux et régionaux afin de favoriser la mise en œuvre des trois objectifs de la CDB. Il s’appuie sur cinq buts stratégiques et sur les 20 Objectifs d’Aichi, ces derniers constituant les nouvelles cibles internationales en matière de biodiversité à l’horizon 2020.

Comme première réponse au Plan stratégique 2011-2020 de la CDB, le gouvernement du Québec publie les Orientations gouvernementales en matière de diversité biologique en 2013. Les orientations gouvernementales portent sur la protection, la restauration, l’aménagement et la mise en valeur de manière durable, de la diversité biologique. Ces orientations permettent également aux ministères et organismes concernés de mettre en place, de façon concertée et complémentaire, des activités et de nouvelles initiatives visant la conservation de la diversité biologique, dans le respect de leurs responsabilités et de leurs compétences respectives. Les orientations gouvernementales visent également à guider et à faire connaître l’action gouvernementale en matière de diversité biologique ainsi qu’à en assurer la cohérence et une reddition de comptes appropriée.

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Le Québec, un État fédéré engagé à l’international

Les Parties à la CDB ont reconnu l’importance de favoriser la mobilisation des autorités infranationales en adoptant, en 2010, le Plan d’action sur les gouvernements infranationaux, les villes et les autres autorités locales pour la diversité biologique 2011-2020, en soutien au Plan stratégique pour la biodiversité 2011-2020.

Le gouvernement du Québec croit fermement à l’importance de l’action des gouvernements infranationaux, des États fédérés et des régions en matière de conservation de la biodiversité et de lutte contre les changements climatiques. Il participe  à plusieurs initiatives du Réseau des gouvernements régionaux pour le développement durable (nrg4SD – Network of regional governement for sustainable development) visant la conservation de la biodiversité et l’adaptation aux changements climatiques.

Le gouvernement du Québec participe aussi au Partenariat mondial sur l’action locale et infranationale pour la biodiversité et il est l’un des membres fondateurs du Comité consultatif des gouvernements infranationaux de la CDB. Il a contribué au plan de travail 2013-2015 de ce comité consultatif par la rédaction d’une étude de cas, laquelle démontre que les gouvernements infranationaux sont proactifs en matière de protection de la biodiversité et que leurs actions sont primordiales pour l’atteinte des Objectifs d’Aichi de la Convention sur la diversité biologique.

 


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