Québec, le 2 octobre 2002  —  Le ministre délégué à l'Environnement et à l'Eau, M. Jean-François Simard, annonce une aide financière de 197 975 $ au Centre de recherche en horticulture de l’Université Laval, pour une étude sur les impacts environnementaux associés aux cultures transgéniques. Outre le ministère de l’Environnement et l’Université Laval, la Fédération des producteurs de cultures commerciales du Québec finance le projet, dont le coût global s’élève à 245 975 $ et qui donnera lieu à la création ou au maintien de 5 emplois.

« La question des OGM est au cœur de grands débats, tant en Europe qu’en Amérique, et il est important qu’ici au Québec, nous ayons l’heure juste sur les avantages et les dangers potentiels de ce type de culture sur l’environnement, avant d’en promouvoir l’extension à grande échelle  », a déclaré le ministre Simard.

L’objectif de l’étude, dirigée par le professeur Dominique Michaud, est de dresser un portrait rigoureux et complet de l’impact environnemental des plantes transgéniques qui résistent aux herbicides ainsi que des lignées qui résistent aux insectes herbivores. Outre une revue exhaustive de la littérature sur le sujet, l’équipe de recherche fera une enquête auprès des utilisateurs de plantes transgéniques au Québec afin de recueillir des données sur ces cultures et elle effectuera également des travaux expérimentaux qui fourniront des données utilisables, adaptées aux conditions culturales du Québec.

La contribution financière du ministère de l’Environnement vient du Programme d’aide à la recherche et au développement en environnement (PARDE) qui vise à produire, selon les priorités du Ministère, des bases scientifiques pour les programmes d’intervention liés à la qualité de l’environnement et au développement durable.