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Communiqué de presse

Programme Partenaires pour la nature
Sauvegarde du patrimoine naturel en milieu privé :
Le Québec trace la voie

Québec, le 22 janvier 2009 – La ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, Mme Line Beauchamp, a fait l’annonce aujourd’hui du programme Partenaires pour la nature. Doté d’une enveloppe de 25 M$ répartie sur cinq ans, ce programme mise sur le partenariat avec des organismes de conservation et des particuliers ayant un intérêt pour la préservation du patrimoine naturel du Québec, et ce, dans une formule innovatrice et unique en matière de conservation volontaire.

« Avec ce nouveau programme, nous visons à tripler la superficie d’aires protégées en milieu privé par l’acquisition de plus de 400 km2 de milieux naturels de grande valeur écologique, situés surtout dans les zones habitées du Québec, et dont la protection est essentielle pour le maintien de notre biodiversité la plus rare, la plus fragile et souvent la plus en danger. La collaboration de l’ensemble de nos partenaires stratégiques est précieuse pour atteindre cet objectif au cours des cinq prochaines années », a souligné la ministre Beauchamp.

Le Québec trace la voie en matière de conservation volontaire par des modes de partenariat qui font école, de même que par des mesures novatrices afin d’appuyer de façon plus spécifique les particuliers et les petites entreprises qui possèdent des milieux naturels d’une grande valeur écologique, dont des milieux humides, et qui désirent les protéger. Il innove également en soutenant la gestion des milieux naturels, et ce, pour le bénéfice de la collectivité.

Programme d’aide financière en trois volets

Le principal volet du programme Partenaires pour la nature est dédié au financement de projets de protection de milieux naturels, entre autres par l’acquisition de terres. Ces nouvelles aires protégées favoriseront la consolidation des territoires déjà voués à des fins de conservation et l’implantation de corridors de conservation. La contribution gouvernementale atteindra au moins 50 % des coûts admissibles.

D’autre part, un volet d’aide à la reconnaissance d’une réserve naturelle en milieu privé permettra de soutenir financièrement les particuliers, les organismes de conservation et les entreprises propriétaires de milieux naturels qui se sont engagés volontairement dans une démarche de reconnaissance de leur propriété comme réserve naturelle en vertu de la Loi sur la conservation du patrimoine naturel.

Finalement, les projets réalisés dans le volet de conservation volontaire viseront l’acquisition de connaissances ou encore, la mise sur pied de mesures de sensibilisation afin de favoriser la protection de milieux naturels d’intérêt. Ce programme devrait permettre de soutenir environ 80 organismes, petites entreprises et particuliers dans la réalisation de leurs initiatives de conservation dans différentes régions du Québec.

« Il est essentiel de poursuivre les efforts afin de préserver la diversité écologique de notre territoire où chaque parcelle de terre protégée contribue à notre enrichissement collectif à la fois au plan économique, social et environnemental. Nous devons particulièrement redoubler d’ardeur dans les zones habitées où l’on trouve certaines des pressions les plus fortes sur les écosystèmes qui figurent parmi les plus riches du Québec. J’invite donc les organismes de conservation et les particuliers à prendre connaissance des modalités de ce nouveau programme et à contribuer, dès maintenant, à la protection du patrimoine naturel québécois », a ajouté la ministre.

Les personnes intéressées à soumettre une demande d’aide financière dans le cadre du programme Partenaires pour la nature obtiendront toute l’information nécessaire en consultant le site Internet du Ministère à l’adresse suivante : www.mddep.gouv.qc.ca.

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ANNEXE

LE RÉSEAU DES AIRES PROTÉGÉES EN MILIEU PRIVÉ AU QUÉBEC

Un réseau diversifié formé de territoires qui répondent au concept d’aires protégées de l’Union mondiale pour la nature et qui comprend :

  • Des propriétés appartenant à des organismes de conservation ou des propriétaires privés qui en assument la gestion;
  • Des réserves naturelles reconnues;
  • Divers autres sites situés sur des terres privées : habitats d’espèces menacées ou vulnérables, refuges d’oiseaux migrateurs, refuges fauniques.

Les principaux acteurs

  • Organismes de conservation qui, par la nature de leur mission, sont des partenaires privilégiés;
  • Individus ayant à cœur la préservation des milieux naturels sur leurs propriétés;
  • Municipalités et entreprises qui désirent s’impliquer en conservation (don de propriétés à des organismes, financement d’initiatives de conservation).

Deux programmes d’aide financière qui ont fait leurs preuves

  • Investissement gouvernemental de près de 22 millions de dollars dans le cadre des deux programmes d’aide financière précédents (2002-2008);
  • 69 organismes et individus appuyés dans la réalisation de leurs projets d’acquisition de terres privées à des fins de conservation;
  • 166 projets d’acquisition en vue d’en faire des aires protégées couvrant plus de 141 km2, soit plus de 37 fois l’Île-des-Sœurs à Montréal, ont été financés. Ces projets ont permis de contribuer à la protection de :
    • quelque 200 habitats d’espèces menacées ou vulnérables. Plus de 70 % des projets d’acquisition réalisés ont d’ailleurs contribué à la protection d’habitats de ces espèces et environ les deux tiers des propriétés acquises abritaient des milieux humides ou riverains;
    • 12 écosystèmes forestiers exceptionnels;
  • 68 projets d’acquisition de connaissances et de sensibilisation ciblant des territoires naturels d’intérêt pour la conservation ont également été appuyés;
  • 49 projets de réserves naturelles qui ont été supportés.

Quelques exemples de milieux naturels uniques maintenant protégés

  • Plus de 4 000 hectares dans la région des monts Sutton en Estrie;
  • Des milieux humides d’une très grande valeur écologique en bordure de la rivière du Sud, un affluent important de la rivière Richelieu, en Montérégie;
  • Des lots de battures dans la baie de Saint-Augustin-de-Desmaures, l’un des sites les plus riches du Saint-Laurent pour la flore menacée, vulnérable ou susceptible d’être ainsi désignée, situés dans la région de la Capitale-Nationale;
  • Des sites encore très bien préservés au cœur même des agglomérations urbaines de Montréal et de Québec, notamment au sein de la rivière des Mille Îles et du boisé de la Montagne-des-Roches.

SOURCE :

Dave Leclerc
Attaché de presse
Cabinet de la ministre
du Développement durable,
de l’Environnement et des Parcs
Tél. : 418 521-3911

INFORMATION :

Relations médias
Ministère du Développement durable,
de l'Environnement et des Parcs
Tél. : 418 521-3991